Chaque année, Les R’calés du Bataclan jouent à l’Espace Culturel de la Mauvraie à Riaillé. Dernièrement rénovée, cette salle fait partie du patrimoine Riailléen.

Les plans de départ ont été validés le 14 mai 1948 par l’abbé Guimard et Alfred Brégeau pour la construction de la salle de l’Espérance. De nombreux artisans et bénévoles locaux ont participé à sa construction. Les matériaux de construction proviennent de la fontaine minérale, autre lieu important du paysage Riailléen.
En 1954, la première troupe de variétés Riailléenne est créée, elle impliquait uniquement des jeunes filles sous l’autorité des grandes sœurs, et en coulisse un accordéoniste assura la musique.
Vers 1958, la salle se transforma là encore avec le concours de nombreux bénévoles: construction du hall d’entrée, de la salle à l’étage ou encore de la cabine de cinéma. Le cinéma vient alors se greffer à d’autre activité: théâtre («Les baladins de la planchette», une pièce de théâtre annuelle dont un célèbre «Rendez-vous sur le banc»), musique, chorale.
C’est en 1984, que cette salle paroissiale est cédée à la commune. Avant notre entrée dans cette salle, elle était utilisée essentiellement par «Riaillé théâtre» et «L’Echo de l’Erdre».

L'Echo de l'Erdre, des soirées mythiques et incontournables pendant de nombreuses années...

Aujourd’hui ce bâtiment possède une structure complète avec des loges sous la scène, 240 places assises, une salle de musique (utilisé entre autres par l’école de musique) située au-dessus du hall d’entrée (rénové en 2009) ou encore un grand écran avec son vidéo projecteur pour pouvoir être utilisé en salle multimédia.

Les R'calés déguisés le jour de l'inauguration du nouvel espace culturel de la Mauvraie

Alors venez nous voir dans ce lieu historique, avec son plancher en bois et ses fauteuils qui apportent tout son charme à cette salle unique.

Visite Guidée

Extrait de "J-15 avant 'Les 7 péchés des R'calés'"

Même si pour beaucoup, cela n’était plus à démontrer, la troupe a prouvé en 2014 que les R’calés du Bataclan savent faire la fête ! Pendant deux heures, les R’calés n’ont pas laissé retomber l’ambiance en conviant les spectateurs à toutes leurs festivités, des préparatifs jusqu’aux derniers pas sur le dancefloor.

Tout commence avec le décompte de la nouvelle année : 5, 4, 3, 2, 1... c’est parti ! Avec bien évidemment les cotillons et serpentins de rigueur. Entraîné par un chœur en fête invitant à la danse (danse ! danse !), les spectateurs ont assisté à tout ce que la fête a de plus beau, mais aussi ses sombres côtés !

N’hésitant pas à parcourir le monde, d’une tribu africaine à une ferme texane country, en passant par un karaoké et un combat de sumo japonais, les R’calés ont exploré les lieux les plus insolites pour faire la fête... quitte à se retrouver à l’église, devant le juge – tout le monde voulant leur faire leur fête – ou même en prison. Des démêlés judiciaires qui se sont d’ailleurs retrouvés sur petit écran : fêtes entrer l’accusé !

Toutes les générations se sont retrouvées pour festoyer, y compris les plus petits à la fête foraine et ses attractions plus vraies que nature (chamboule-tout, pince à peluches et tir à la carabine au programme), au cirque avec ses personnages aussi impressionnants qu’étonnants, devant un gâteau d’anniversaire bien crémeux ou en pleine fête de l’école !

Un spectacle convivial où les voisins font une trêve de disputes pour la fête consacrée et où les familles se réunissent puis se désunissent à l’occasion des fêtes de Noël. Faire la fête étant parfois synonyme d’abus, on notera aussi quelques déboires liés à la boisson ou même à des trafics stupéfiants...

L’amour était aussi de la fête avec la préparation haute en couleurs d’un mariage ! Au menu : des demandes de main loufoques mais sincères, des prises de têtes sur le plan de table du repas et un enterrement de vie de jeune fille croisant l’anniversaire d’une centenaire au club de strip-tease !

Un spectacle plein de SURPRISES comme l’anniversaire de Roselyne qu’elle n’oubliera pas de sitôt, et où se croisent un joueur de tennis un peu trop fougueux, un couple bourgeois dépassé par les évènements, une leçon de citoyenneté pour la fête des maires et les malheurs d’un joueur de tuba en pleine fête municipale.

Bref : les R’calés ont fait la fête !!

Médias:
- Albums Photos
- Albums Vidéos

Jeudi 31 octobre 2013, Café des Sports de Riaillé. Imaginez la joie de Jacky et Marie-Rose, sympathique couple Riailléen s’il en est qui, à l’issue d’un palpitant concours de Puissance 4, se retrouvent les heureux gagnants de deux billets pour une croisière sur le mythique paquebot « Le Bataclan ».

Seul hic, nos deux amoureux n’ont très exactement que 2 heures et 32 minutes pour faire leurs valises et se rendre au port. Après une course effrénée pleine de rebondissements et des méthodes douteuses pour arriver à leurs fins, c’est in extremis qu’ils parviennent à embarquer tandis que les agents de sécurité de la compagnie « Erdre Ferries » ont déjà débuté à prodiguer leurs essentielles (et hasardeuses) consignes.

Au gouvernail du bateau : le commandant Justin Peudau qui profite de la luxueuse occasion d’une si belle croisière pour s’offrir des vacances tous frais payés, tandis que son second tout nouvellement nommé se démène tant bien que mal pour garder le cap.

Il lui faudra pourtant rester plus concentré que jamais pour ne pas se laisser attirer par le chant des sirènes ; tandis que les voyageurs profitent eux d’un autre type d’animation musicale, à savoir le concert « Nostalgie Party 70 » qui refait s’animer les stars disparues de la chanson française.

Et pendant ce temps, qu’advient-il des enfants des passagers ? Direction le « Club des P’tits Mousses », dont l’animateur gère avec professionnalisme et musicalité les bêtises et autres insolences de ces chères petites terreurs.
N’allez pas croire non plus que la Croisière reste le paradis des paresseux. Hors de question de se la couler douce et de ne pas faire un tour par la salle de gym. Véro et sa comparse bougent leurs corps pour donner de toniques cours d’aérobic !

Alors que la Croisière bat son plein, quelques erreurs d’aiguillage font divaguer le paquebot l’espace d’un sketch dans les méandres du triangle des Bermudes. C’est l’occasion de faire se rencontrer des personnages hauts en couleur qui n’ont pour seul point commun que leur divagation dans cet espace incongru. Une fois le bateau remis à flot, les âmes solitaires du navire aux caractères bien trempés vont s’en donner à cœur joie lors d’une brûlante soirée « Speed dating ». Pendant que d’autres énergumènes chantent à tort et à travers qu’ils « aiment les requins »...

Après une pause bien méritée, voilà l’heure tant attendue de la soirée de gala du Commandant. Tenues chics pour les valseurs, alors que quelques étages plus bas, des marins s’en donnent à cœur joie en reprenant leurs refrains préférés, et quelques sardines font la fête entre l’huile et les aromates.

Loin de cette agitation, un sale coup se prépare puisqu’un bateau pirate envisage de piller le « Bataclan » ! Sale coup... manqué bien heureusement, étant donnée la désorganisation de l’équipage...

La fête étant finie, place à la nuit. Certains cauchemardent en imaginant le pire : un naufrage sordide du bateau, mettant à mal l’histoire d’amour naissante de deux jeunes tourtereaux. Mais ce n’était qu’un mauvais rêve... !

Pas de panique : en cas de malaise, n’hésitez pas à passer par l’infirmerie où le Docteur Toucan et son infirmière sauront répondre à vos petits malheurs dans le plus grand respect de la déontologie médicale.

Pensez également à revêtir votre tenue de soirée pour faire un tour au casino... royal. L’argent y coule à flots et des couples y misent le tout pour le tout. Si tout ce luxe vous monte à la tête, profitez de l’escale Tahitienne pour prendre l’air aux couleurs locales. Ambiance garantie !

Et les grands-parents dans cette histoire ? Ils sont bien évidemment de la partie ! La compagnie « Erdre Ferries » ne laissant rien au hasard, les vedettes des années 60 répondent à l’appel et se donnent en spectacle en reprenant leurs plus grands succès dans un show de folie. Folie... communicative dans le public...

À quelques encablures de la fin du voyage, le pire a bien failli se produire ! Problème dans la salle des machines, puisque les marins songent déjà à leur retour sur Terre et aux bonheurs inavouables qui les attendent hors du cargo.
Le temps d’un dernier bain de soleil où plusieurs classes sociales et une mouette font connaissance à leurs dépends, on se prend à écouter le récit des plus anciens et leurs histoires de marins ombragées mais très imagées.

Pendant le voyage, on a également pu suivre pêle-mêle quelques tranches de vie de poissons colorés, les différents soucis de l’équipage à l’avant du bateau et le voyage de noces d’un couple très agité par la houle...

Il est enfin l’heure de se dire au revoir en accostant sur les côtes italiennes, les voyageurs ramenant des souvenirs de vacances plein la tête, et l’équipage jurant qu’on les y reprendrait très vite !

Médias:
- Albums Photos
- Albums Vidéos

Le mois de novembre. Les nuages gris s’amoncellent. Le temps se rafraîchit. La pluie dégringole doucement, et ne parvient plus à arrêter sa chute vertigineuse. On allume la télé, on ouvre le journal, on écoute la radio. Il ne manquait plus que ça. Tout ce qu’on voit, tout ce qu’on lit, tout ce qu’on entend : « C’est la Crise » !

Sautant sur l’occasion, il n’en fallut pas davantage pour que les R’calés du Bataclan en tirent leur source d’inspiration pour le spectacle 2012.

Parce qu’une Crise peut en cacher bien d’autres, c’est dans un rythme effréné que sketches, danses, chants et autres numéros visuels se sont une nouvelle fois enchaînés pour le plus grand bonheur des spectateurs.

Malgré un démarrage compliqué pour les danseurs dû à un rideau en crise ne daignant pas s’ouvrir (et ce à chaque représentation !), le spectacle a pu continuer dans de bonnes conditions avec l’apparition sur scène d’un institut de beauté pour cinquantenaires en quête d’une nouvelle jeunesse, puis le cadeau inopportun mais fleuri d’un homme à sa moitié, honorant la Crise en thème.

Parce que les R’calés peuvent aussi réfléchir, une piste de solution à la Crise a été envisagée avec le voyage d’un billet de mains en mains, résolvant toutes les dettes. Après la crise du logement de danseuses aux pieds nus, puis une discussion arrosée d’agriculteurs en mal de liquide, le Soleil en personne s’est fait entendre. Une colère poursuivie par le combat musical de la classe ouvrière anglaise face à d’aisés patrons français...

Fin de la première partie du spectacle par la projection du film « Le Fabuleux Destin de Christelle Poussin », émouvant prélude au vibrant hommage d’animateurs excentriques à la carrière du seul, de l’unique (quoique ?) Tom Crise !

Succession de crises en musique pour démarrer la deuxième partie du spectacle, avant de suivre les déboires de parents totalement dépassés par leurs progénitures et leurs étonnants nouveaux amis.

Une crise de nerfs chorégraphiée plus tard, il fallait bien y mettre les pieds : un petit tour au Pôle Emploi, où le temps passe mais rien (ou presque !) ne s’y passe. S’ensuivent la crise des consciences d’un curé très théâtral, les premiers émois d’une ado rebelle mais amoureuse, et le débriefing de deux collégiennes au sujet des dernières heures de Jésus... Crise.

Et alors ? Alors, on danse ! Quelques pas plus tard, ce sont les crises conjugales de couples jongleurs qui s’étalent aux yeux de tous. Le spectacle touche à sa fin lorsque des crieurs tout droit sortis des années 20 débarquent pour dresser leur état des lieux de la Crise. Mais ouf, cette fois, c’est sûr : « La Crise est finie » !

Alternant de crises de jalousies en crises de rires, les R’calés auront combattu sans relâche la morosité, quitte à vous faire oublier la Crise, la vraie.

Médias:
- Albums Photos
- Albums Vidéos